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Mon hommage
Hommage à toi, mon professeur et mon ami, Roger Kekeh.
Tu étais un homme très intègre. Tu avais une aversion pour les compromissions. Toujours prêt à nous tirer vers le haut.
A l'égard des personnes les plus en difficulté, tu ne cessais d'attirer vos attentions pour les accompagner.
Je salue ton humanisme d'un très haut niveau. Toujours prêt à rendre service à autrui, à mobiliser autour des valeurs humaines et sociales...
Ta quête du sens ,du réel, de l'existence, de la revalorisation des traditions africaines, me revient aussi à l'esprit.
Tu étais très effacé ne voulant aucun hommage officiel universitaire...
Même de nous tes talibes, il ne nous avait pas été possible d'en organiser sous une forme très officielle, à l'exception de la surprise de la célébration de tes 70 ans, il y a quelques années. Tu étais très content en me disant, "Noël, cela me suffit".
Sans reculer sur cette question, Gustav et moi, avions tout de même élaboré d'autres stratégies en attente pour un hommage non officiel.
Tu avais été le chouchou, le modèle des étudiants de notre époque. Presque tout le monde voudrait être comme Roger Kekeh. C'était de loin que je t'admirais, presque pas de place dans ta proximité, tellement tous voulais venir à toi. Pour te faciliter la tâche, j'avais compris qu'il fallait te ménager.
Tes cours de méthodologie dans les sciences sociales étaient marqués par une très grande rigueur.
Ton esprit était très tôt ouvert à la jonction de la recherche sociologique, du terrain au service des institutions et du privé.
Tu étais franc, sincère dans les relations interpersonnelles. Pas de langue de bois.
Tu nous as surpris...
C'est sans arrêt qu'avec quelques amis dans un cercle très réduit, nous partageons avec toi quotidiennement nos émotions, nos idées où la dérision, l'humour étaient le mode de langage pour tout dire. Cet espace " Que pour rire ", comme son nom l'indique, nous permet un ressourcement collectif afin de pouvoir mieux faire face à la dureté de l'existence sociale, professionnelle, politique... Nos couleurs sont en berne pour toi. Tant ce séisme nous a bouleversés.
Repose en Paix, Grand Roger Rohafodaye Kekeh, mon bien aimé
....
Le petit vieux père Noel
Hommage à toi, mon professeur et mon ami, Roger Kekeh.
Tu étais un homme très intègre. Tu avais une aversion pour les compromissions. Toujours prêt à nous tirer vers le haut.
A l'égard des personnes les plus en difficulté, tu ne cessais d'attirer vos attentions pour les accompagner.
Je salue ton humanisme d'un très haut niveau. Toujours prêt à rendre service à autrui, à mobiliser autour des valeurs humaines et sociales...
Ta quête du sens ,du réel, de l'existence, de la revalorisation des traditions africaines, me revient aussi à l'esprit.
Tu étais très effacé ne voulant aucun hommage officiel universitaire...
Même de nous tes talibes, il ne nous avait pas été possible d'en organiser sous une forme très officielle, à l'exception de la surprise de la célébration de tes 70 ans, il y a quelques années. Tu étais très content en me disant, "Noël, cela me suffit".
Sans reculer sur cette question, Gustav et moi, avions tout de même élaboré d'autres stratégies en attente pour un hommage non officiel.
Tu avais été le chouchou, le modèle des étudiants de notre époque. Presque tout le monde voudrait être comme Roger Kekeh. C'était de loin que je t'admirais, presque pas de place dans ta proximité, tellement tous voulais venir à toi. Pour te faciliter la tâche, j'avais compris qu'il fallait te ménager.
Tes cours de méthodologie dans les sciences sociales étaient marqués par une très grande rigueur.
Ton esprit était très tôt ouvert à la jonction de la recherche sociologique, du terrain au service des institutions et du privé.
Tu étais franc, sincère dans les relations interpersonnelles. Pas de langue de bois.
Tu nous as surpris...
C'est sans arrêt qu'avec quelques amis dans un cercle très réduit, nous partageons avec toi quotidiennement nos émotions, nos idées où la dérision, l'humour étaient le mode de langage pour tout dire. Cet espace " Que pour rire ", comme son nom l'indique, nous permet un ressourcement collectif afin de pouvoir mieux faire face à la dureté de l'existence sociale, professionnelle, politique... Nos couleurs sont en berne pour toi. Tant ce séisme nous a bouleversés.
Repose en Paix, Grand Roger Rohafodaye Kekeh, mon bien aimé
....
Le petit vieux père Noel
Mon cher cousin Roger,
Ta mort subite est un dur choc pour moi.
La mort demeure pour moi un mystère douloureux et la tienne, particulièrement, me déchire l’âme et me fend le cœur; ta mort m’assomme, me rend triste et me triture. Seule l’Espérance est mon réconfort.
Qui était Roger mon cousin tel que l’ai connu et aimé?
Roger est né à Lomé le 1 er juin 1951 dans la grande famille KÉKEH d’Atakpamé dont les membres ont le sens et le sentiment d’appartenance bien solide. Brillant élève, Roger avait terminé l’école primaire en cinq ans, détenteur de son CEP et de sa réussite au concours d’entrée au Lycée de Tokoin à Lomé où il avait réussi son diplôme de Brevet d’études du premier cycle (BEPC).
À ce niveau j’avais proposé, à l’oncle Ernest KÉKEH, le père de Roger de l’inscrire au lycée de Sokodé, parce que c’était une ville tranquille, plus propice aux études, loin de Lomé avec ses loisirs et ses distractions. Ce que l’oncle Ernest avait fait. Honneur au rebelle !
En Terminale Série D, Roger avait affirmé sa dignité devant le Censeur du Lycée de Sokodé qui l’humiliait. Il fut exclu du Lycée et se présenta au BAC en candidat libre. Brillant qu’il fût, Roger réussit d’emblée son BAC avec mention.
De l’Université de Dakar d’abord, Roger partit en France, et s’inscrivit ensuite à l’Université de Poitiers et obtint le doctorat en sociologie. De retour au Togo, il devint professeur de sociologie à la Faculté des lettres et sciences humaines à l’Université du Bénin devenue Université de Lomé. Roger y enseigna la méthodologie de la recherche, matière qui est la « bête noire » de tout étudiant en sociologie.
Pédagogue doué, Roger ne donnait pas dans la verbosité, le sophisme ou la rhétorique. Il enseignait pour que ses étudiants comprennent et appliquent son enseignement sur le terrain. Son enseignement était la concrétude même : concis, clair et étayé d’exemples tangibles. Il savait que « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ». C’est pourquoi, il envoyait ses étudiants effectuer des enquêtes sur le terrain afin qu’ils apprennent à effectuer la recherche.
Au seul bruissement de son décès, les hommages affluèrent sur les réseaux sociaux. Tous étaient unanimes : le professeur Roger KÉKEH fut un excellent professeur, reconnu et respecté par ses anciens étudiants et ses pairs.
Il fut également un chercheur chevronné qui excella dans les études de faisabilité et d’évaluation d’impact des projets de développement dont en particulier, celle que lui et moi avions faite ensemble dans le Zio et le Yoto durant la Décennie de l’eau potable, 1980-1990, grâce à une subvention du Centre de recherche pour le développement international (CRDI) du Canada.
Les résultats de nos enquêtes et les recommandations qui en découlèrent avait permis aux ONG nationales et internationales de tenir compte alors de la culture des collectivités locales dans la formulation et la réalisation des projets de développement. Constatant le taux de chômage élevé de ses étudiants diplômés, mon cousin Roger prit une retraite anticipée pour créer une petite entreprise de microfinance dans le secteur de l’économie sociale et solidaire.
Héritier de la personnalité de son père, le clan KÉKEH surnomma également Roger Togbévi ou chef de la grande famille ou du clan. Roger avait un sens aigu de la famille et de l’amitié.
Ses neveux et cousins de la diaspora du clan KÉKEH en Europe, au Canada et aux États-Unis passaient leurs vacances chez Roger à Lomé. Par ailleurs, il accueillait avec générosité dans sa maison ses nombreux amis et connaissances.
Roger était un bel homme, élégant, distingué et charmant. Chemise ample à la Mandela, col bien dressé, pantalons bouffants, chaussures bien cirées et brillantes il était toujours bien sapé. Patriote, il était un intellectuel engagé politiquement en étant un membre très actif de l’ANC (Alliance
Nationale pour le Changement). En pleine campagne des élections législatives et régionales au Togo, sa patrie, notre Patrie, Roger s’en est allé à 73 ans le 18 avril 2024 dans la maison familiale à Atakpamé, sa ville natale.
L’histoire populaire du Togo écrira, sans doute, que Roger KÉKEH est mort pour la patrie, le Togo qui est en quête de liberté et de démocratie.
L’histoire populaire d’Atakpamé, écrira que l’un de ses vaillants fils, Roger KÉKEH, est mort pour la liberté des Ifè d’Atakpamé, peuple rebelle et résistant à la dictature au Togo, ainsi que pour le développement de la cité des 7 collines.
Roger était un homme-orchestre qui jouait tous les instruments en même temps : père, chef de famille et de clan, professeur, consultant national et international, entrepreneur en microfinance, éleveur de chiens berger et de volailles, fabrique de jus de fruits naturels etc.
Mon cher cousin Roger de vénérée mémoire. De ton mieux, tu as parcouru le chemin que la vie t’a permis de suivre Préférant
L’amour à la haine
La solidarité au ressentiment
La justice à l’injustice sociale
La liberté à la soumission
La dignité à l’aliénation
La démocratie à la dictature
La résistance à l’abdication
La lucidité à l’illusion.
À la fois l’esprit de finesse et de géométrie
Désormais, tu ne nous quitteras plus!
Veille sur nous tous et particulièrement sur tes nombreux héritiers, et fais nous vivre et revivre les meilleurs de toi.
Au revoir Roger… Repose en paix, mon cher Roger de vénérée mémoire.
Ton « Grand cousin du Canada », comme tu ’appelais affectueusement.
Yao Paul Assogba
Gatineau (Québec), Canada
•Le 29 avril 2024•
Ta mort subite est un dur choc pour moi.
La mort demeure pour moi un mystère douloureux et la tienne, particulièrement, me déchire l’âme et me fend le cœur; ta mort m’assomme, me rend triste et me triture. Seule l’Espérance est mon réconfort.
Qui était Roger mon cousin tel que l’ai connu et aimé?
Roger est né à Lomé le 1 er juin 1951 dans la grande famille KÉKEH d’Atakpamé dont les membres ont le sens et le sentiment d’appartenance bien solide. Brillant élève, Roger avait terminé l’école primaire en cinq ans, détenteur de son CEP et de sa réussite au concours d’entrée au Lycée de Tokoin à Lomé où il avait réussi son diplôme de Brevet d’études du premier cycle (BEPC).
À ce niveau j’avais proposé, à l’oncle Ernest KÉKEH, le père de Roger de l’inscrire au lycée de Sokodé, parce que c’était une ville tranquille, plus propice aux études, loin de Lomé avec ses loisirs et ses distractions. Ce que l’oncle Ernest avait fait. Honneur au rebelle !
En Terminale Série D, Roger avait affirmé sa dignité devant le Censeur du Lycée de Sokodé qui l’humiliait. Il fut exclu du Lycée et se présenta au BAC en candidat libre. Brillant qu’il fût, Roger réussit d’emblée son BAC avec mention.
De l’Université de Dakar d’abord, Roger partit en France, et s’inscrivit ensuite à l’Université de Poitiers et obtint le doctorat en sociologie. De retour au Togo, il devint professeur de sociologie à la Faculté des lettres et sciences humaines à l’Université du Bénin devenue Université de Lomé. Roger y enseigna la méthodologie de la recherche, matière qui est la « bête noire » de tout étudiant en sociologie.
Pédagogue doué, Roger ne donnait pas dans la verbosité, le sophisme ou la rhétorique. Il enseignait pour que ses étudiants comprennent et appliquent son enseignement sur le terrain. Son enseignement était la concrétude même : concis, clair et étayé d’exemples tangibles. Il savait que « C’est en forgeant qu’on devient forgeron ». C’est pourquoi, il envoyait ses étudiants effectuer des enquêtes sur le terrain afin qu’ils apprennent à effectuer la recherche.
Au seul bruissement de son décès, les hommages affluèrent sur les réseaux sociaux. Tous étaient unanimes : le professeur Roger KÉKEH fut un excellent professeur, reconnu et respecté par ses anciens étudiants et ses pairs.
Il fut également un chercheur chevronné qui excella dans les études de faisabilité et d’évaluation d’impact des projets de développement dont en particulier, celle que lui et moi avions faite ensemble dans le Zio et le Yoto durant la Décennie de l’eau potable, 1980-1990, grâce à une subvention du Centre de recherche pour le développement international (CRDI) du Canada.
Les résultats de nos enquêtes et les recommandations qui en découlèrent avait permis aux ONG nationales et internationales de tenir compte alors de la culture des collectivités locales dans la formulation et la réalisation des projets de développement. Constatant le taux de chômage élevé de ses étudiants diplômés, mon cousin Roger prit une retraite anticipée pour créer une petite entreprise de microfinance dans le secteur de l’économie sociale et solidaire.
Héritier de la personnalité de son père, le clan KÉKEH surnomma également Roger Togbévi ou chef de la grande famille ou du clan. Roger avait un sens aigu de la famille et de l’amitié.
Ses neveux et cousins de la diaspora du clan KÉKEH en Europe, au Canada et aux États-Unis passaient leurs vacances chez Roger à Lomé. Par ailleurs, il accueillait avec générosité dans sa maison ses nombreux amis et connaissances.
Roger était un bel homme, élégant, distingué et charmant. Chemise ample à la Mandela, col bien dressé, pantalons bouffants, chaussures bien cirées et brillantes il était toujours bien sapé. Patriote, il était un intellectuel engagé politiquement en étant un membre très actif de l’ANC (Alliance
Nationale pour le Changement). En pleine campagne des élections législatives et régionales au Togo, sa patrie, notre Patrie, Roger s’en est allé à 73 ans le 18 avril 2024 dans la maison familiale à Atakpamé, sa ville natale.
L’histoire populaire du Togo écrira, sans doute, que Roger KÉKEH est mort pour la patrie, le Togo qui est en quête de liberté et de démocratie.
L’histoire populaire d’Atakpamé, écrira que l’un de ses vaillants fils, Roger KÉKEH, est mort pour la liberté des Ifè d’Atakpamé, peuple rebelle et résistant à la dictature au Togo, ainsi que pour le développement de la cité des 7 collines.
Roger était un homme-orchestre qui jouait tous les instruments en même temps : père, chef de famille et de clan, professeur, consultant national et international, entrepreneur en microfinance, éleveur de chiens berger et de volailles, fabrique de jus de fruits naturels etc.
Mon cher cousin Roger de vénérée mémoire. De ton mieux, tu as parcouru le chemin que la vie t’a permis de suivre Préférant
L’amour à la haine
La solidarité au ressentiment
La justice à l’injustice sociale
La liberté à la soumission
La dignité à l’aliénation
La démocratie à la dictature
La résistance à l’abdication
La lucidité à l’illusion.
À la fois l’esprit de finesse et de géométrie
Désormais, tu ne nous quitteras plus!
Veille sur nous tous et particulièrement sur tes nombreux héritiers, et fais nous vivre et revivre les meilleurs de toi.
Au revoir Roger… Repose en paix, mon cher Roger de vénérée mémoire.
Ton « Grand cousin du Canada », comme tu ’appelais affectueusement.
Yao Paul Assogba
Gatineau (Québec), Canada
•Le 29 avril 2024•
Le bon Dieu puisse t accueillir à ses côtés.
Après quelques années ici bas, tu pars paisiblement, certes sans dire au revoir mais sans souffrance.
Venue chez vous pour quelques temps, j'ai eu l honneur de connaître un beau frère disponible pour les autres, de bons conseils et surtout blagueur. Voilà l image que je garderais de toi.
R.I.P
Après quelques années ici bas, tu pars paisiblement, certes sans dire au revoir mais sans souffrance.
Venue chez vous pour quelques temps, j'ai eu l honneur de connaître un beau frère disponible pour les autres, de bons conseils et surtout blagueur. Voilà l image que je garderais de toi.
R.I.P
Il y a beaucoup de choses qu’on pourrait retenir du Prof Roger R. Kekeh. Mais en tant qu’ancien étudiant de l’illustre défunt, il me semble important de retenir sa formule habituelle, notamment quand il dirigeait le travail d’un.e étudiant. . Cette question vous replonge dans le thème traité, les différentes problématiques et vous pousse à la précision de la question de recherche et à bâtir une approche méthodique adaptée. C’est ainsi que Prof Kekeh a contribué à former des cadres qualifiés de tous les secteurs d’activités, qui traitent des questions de développement avec méthode en assurant des réponses en conformité à l’enjeu. Je ne doute pas qu’il s’est lancé dans le dernier défi qui l’a emporté après s’être imposé la même méthode. C’est une énorme perte qui a privé la région des plateaux et le Togo de ce talent particulier. Il devrait avoir maintenant le temps pour aller au-delà de ses travaux de recherche et aider véritablement à asseoir des programmes efficaces en orientant la mise en œuvre des projets aux bénéfices des communautés et des collectivités. Le mauvais sort et peut-être le grand ennemi du bien commun a décidé autrement. Prof Kekeh tu as été une vraie inspiration pour moi. Je te dois tout mon parcours professionnel et suis très reconnaissant d’avoir eu tel maître humble et efficace que toi. Et maintenant, que notre créateur accomplisse entièrement ton désir de salut. Tu peux compter sur l’assurance de mes prières pour le repos de ton âme.
Cher Roger,
Même si nous avons manqué l’occasion de nous rencontrer, les pensées échangées ont fait bonne impression et laissé des traces profondes.
Je tiens à transmettre à la famille et aux enfants mes sincères condoléances et ma profonde sympathie
Joseph R. Mbekek
Même si nous avons manqué l’occasion de nous rencontrer, les pensées échangées ont fait bonne impression et laissé des traces profondes.
Je tiens à transmettre à la famille et aux enfants mes sincères condoléances et ma profonde sympathie
Joseph R. Mbekek